Une station d’épuration respectueuse de l’environnement

19 janvier 2016

La station d’épuration intercommunale a fait l’objet de plusieurs études qui ont conclu qu’elle respectait l’écosystème marin, bien au-delà des normes européennes imposées.

La Communauté de Communes du Sartenais-Valinco intervient de manière volontariste sur son territoire dans la préservation du littoral et du milieu marin.

La station d’épuration de nouvelle génération, réalisée d’après le principe de l’écoconception, en est le symbole.

Installée dans un site sensible (le golfe du Valinco), elle a été conçue selon des techniques de pointe ; les eaux usées sont notamment traitées par un nouveau système de membrane. Grâce à ce procédé, initialement destiné à l’eau potable, l’eau rejetée en mer permet non seulement la baignade, mais aussi et surtout le respect vigoureux des écosystèmes marins.

Concernant l’émissaire en mer, depuis la plage et sur une partie en mer, la canalisation est enterrée afin de la protéger de la houle. Au-delà de 23m de profondeur, elle est posée sur le fond et équipée de 45 lests appelés éco-cavaliers pour assurer sa stabilité.

Ces lests ont également vocation à  servir d’habitat à la faune et la flore sous-marine, et, pour accélérer cette installation, le béton a reçu des agrégats de coquillage.

La CCSV a également décidé d’implanter en mer, à proximité immédiate de l’émissaire, des récifs artificiels innovants recréant les conditions d’un habitat naturel, pour accueillir les espèces locales.

Ces récifs sont aujourd’hui colonisés, et la CCSV a souhaité réaliser une étude sous-marine pour observer ces nouvelles populations, et s’assurer de la qualité environnementale de la zone.

L’entreprise SEANEO a été mandatée, et des plongées effectuées sur site les 8 et 9 avril 2015. Par la suite, des photos feront l’objet d’une impression en 2mx2m, et seront exposées au sein même de la station d’épuration.

Les plongeurs ont donc exploré le site de rejet et ses environs, et ont constaté l’absence de toute espèce évoluant de préférence dans des eaux souillées (holothuries…). A contrario, ils ont attesté de la présence d’espèces animales et végétales témoignant de la bonne qualité de l’eau.

Ainsi, cette étude, associée aux analyses quotidiennes effectuées sur la station d’épuration, démontre que la mise en place de cette structure s’est faite via une prise en charge absolument totale des impératifs de l’environnement littoral et marin, qui se prolonge même sur une volonté de préserver la richesse de la vie marine, voire même de la favoriser.

Pour illustrer ce propos, il faut souligner que les analyses effectuées sur les eaux rejetées indiquent que non seulement elles sont deux fois plus pures que ce que les normes européennes imposent, mais elles sont également plus claires que les eaux de nombreuses stations de pompage d’eau potable.