La Communauté de Communes du Sartenais-Valinco-Taravo s’étend sur 52 491 hectares, allant du pont d’Abra au « tournant de l’extrême sud ».

Elle compte 18 communes :

Ce territoire est bordé au nord par la microrégion de l’Ornano, à l’est par la dorsale montagneuse de l’Alta Rocca et au sud par la montagne de Cagna, sa frontière avec l’extrême sud corse (Porto-Vecchio et Bonifacio).

Sa façade maritime va de la plage du Taravo au nord jusqu’à la Punta di Campomoro formant ainsi le golfe du Valinco, et se poursuit jusqu’au Lion de Roccapina. Trois fleuves côtiers (Taravo, Rizzanese et Ortolo) prennent naissance dans ce territoire et se jettent à la mer sur son littoral.

Enfin, le Sartenais-Valinco-Taravo renferme des vestiges historiques qui comptent parmi les sites touristiques les plus importants de l’île.

Retrouvez l’ensemble des données INSEE de notre territoire en cliquant ici.

photos 18 communes

Arbellara

>Situation géographique :

Arbellara appartient à la Pieve de Viggiano, au cœur du territoire de la Rocca, et se situe à une altitude de 350 m, à l’est de Propriano.
Le territoire de la commune s’étend jusqu’au Rizzanesi et au pont de Spinu à Cavaddu.

>Un peu d’histoire :

Occupé dès le Moyen Âge, l’architecture du village témoignagne de l’importance sociale de ses habitants : nombreux étaient des « sgiò », grands propriétaires terriens.

En 1583, la commune fut pillée par des Turcs, sous le commandement de Mami Lungo. Ils assiégèrent la tour carrée qui domine le village et dans laquelle les villageois s’étaient réfugiés. Cent quatre-vingts personnes furent alors capturées ou tuées, et le village fut déserté.

>A voir :

L’église paroissiale reprend les dédicaces d’édifices médiévaux disparus, San Bastianu et San Gavinu. Elle a été édifiée XVIIIe siècle et son clocher date de 1839.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 156

Maire : Mme Marie-Antoinette CARRIER

Coordonnées de la mairie :
Tél : +33 4 95 73 43 97

Horaires d’ouverture au public :
Lundi, mercredi et vendredi : de 9h00 à 12h00
Mardi et jeudi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

commun

Argiusta-Moriccio

>Situation géographique :

Argiusta-Moriccio se situe à une altitude de 450 m, au nord-est de Petreto-Bicchisano, dans l’ancienne piève Cruscaglia

Son territoire comprend 1 030 ha (dont 625 de bois) et s’étend du Taravo au nord-ouest à la crête qui culmine au sud-est à 1 418 m.

>Un peu d’histoire :

Mentionné par Monseigneur Giustiniani en 1530, Argiusta-Moriccia dépendait alors de la capella de San Cassianu et faisait partie de la pieve de Cruscaglia.
Son église est dédiée à Saint Hippolyte et Saint Cassien et ses murs ont été réalisés à partir de pierres provenant de la vieille chapelle Santa Lucia.

Des estives s’étirent au-dessus du village et, autrefois, une chapelle dédiée à San Bainzu, martyrisé à Porto-Torres, se tenait sur la crête.

>A voir :

• Église paroissiale Saint-Hippolyte-et-Saint-Cassien (célébrés le 13 août)
• Monument Torréen de Foce.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 80

Maire : M. Paul-Joseph CAITUCOLI

Coordonnées de la mairie :
Tél : +33 4 95 73 43 97
Fax : 04 95 24 37 49
Mail : mairie.argiusta@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Lundi de 9h00 à 12h00
Mercredi de 9h00 à 12h00
Vendredi de 9h00 à 12h00

commun

Belvédère-Campomoro

>Situation géographique :

La commune est composée de plusieurs hameaux et quartiers :
• du village de Belvédère, cœur historique de la commune, dominant le golfe de Propriano du haut de ses 220 mètres d’altitude et faisant face à Tivolaggio
• de la marine de Campomoro, aujourd’hui le plus important lieu habité de la commune, blotti au fond de la baie du même nom au pied d’une tour génoise
• de la marine de Portigliolo, que Belvédère partage avec Tivolaggio, village rattaché depuis 1974 à Propriano.

>Un peu d’histoire :

La ville tire son nom de l’installation et de la présence des Maures ayant probablement établi un camp dans le lieu-dit de « Portu Elice » avant de déferler sur Sartène et ses environs. Elle fut donc surnommée par les habitants de la région Campu moru ou Campu nieddu, c’est-à-dire le Camp maure ou noir.

>A voir :

• Tour de Campomoro
• Le grand site de Campomoro-Senetosa (plus de 24 km de façade littorale)
• La maison de Lorenzi De Bradi, anciennement la maison des douanes
• Le château Durazzo, construit au XIXe siècle par le capitaine Pierre-Paul Durazzo
• Le dolmen de Tola dont il manque la table
• Le menhir de Capo-di-Luogo
• Les 3 coffres mégalithiques.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 165

Maire : M. Joseph SIMONPIETRI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 74 20 27
Fax : 04 95 74 22 87
Mail : mairiebelvederecampomoro@wanadoo.fr
Site : www.mairie-belvederecampomoro.fr

Horaires d’ouverture au public :
Le mardi et vendredi de 9h à 12h.
Par téléphone, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 du lundi au vendredi sauf le mardi après midi.

commun

Bilia

>Situation géographique :

Bilia appartient à la microrégion de la Bisogène, partie sud-occidentale de la Rocca.
La commune est composée de plusieurs hameaux. Son altitude moyenne est de 440 mètres environ et sa superficie est de 7.43 km².

>Un peu d’histoire :

Un monastère avait été fondé au XIIIème siècle, et une chapelle romane, dédiée à San Larenzu, s’élevait également au Moyen-âge.
Un moine de ce couvent, le père Martini Della Rocca, était devenu célèbre pour avoir accompli des miracles, et l’ancienne église renfermait sa tombe, sur laquelle on conduisait les personnes possédées par un esprit démoniaque.
Suite aux attaques barbaresques, le village a été déserté, et des habitants de l’Altu Tàravu l’ont recréé au début du XVIIIe siècle.
Bilia possède quelques vieilles maisons de granit au bel appareil, bâties grâce, entre autres, à des pierres romanes provenant de l’église primitive (on peut remarquer une tête de femme et quelques bandeaux).

>A voir :

De nombreux sites préhistoriques se trouvent sur la commune : la torra d’Alò Bisughjè et les casteddi d’Aravu, de Zìvuli et de Furconu.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 50

Maire : M. Michel TRAMONI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 73 49 56
Fax : 09 70 06 19 48
Mail : mairiebilia@wanadoo.fr

Horaires d’ouverture au public :
Le Vendredi : de 13h00 à 17h00.

commun

Casalabriva

>Situation géographique :

Casalabriva forme l’une des douze communautés de la piève d’Istria, et possède un territoire très contrasté, allant des plaines du bord du Taravo à des crêtes d’une altitude de 1114 mètres.

>Un peu d’histoire :

De nombreux sites archéologiques ont été recensés sur la commune, et un chemin de transhumance existe depuis l’âge du bronze
Au Moyen-âge, Casalabriva faisait partie de la pieve de Vaddi avec Sollacaro, Calvese et Olmeto ; il s’agissait du fief des seigneurs d’Istria.
Jusqu’à la fin du XVème siècle, le village se serait situé plus bas, à 12 km de son actuel emplacement.
Le dernier seigneur du Moyen-âge, Rinucciu di a Rocca,en lutte contre Gênes, brûla ce village à la fin du XVe siècle, pour faire pression sur Vincentellu d’Istria partisan des Génois.

>A voir :
• Église paroissiale Saint-Michel construite entre 1873 et 1883
• Pont de Calzola sur le Taravo marquant la limite avec la commune de Pila-Canale
• Fontaine (au cœur du village), datant du mois d’août 1864.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 213

Maire : M. Vincent MICHELETTI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 74 63 84
Fax : 04 95 74 60 41
Mail : mlemaire@9business.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : 08:30 à 12:30.

commun

Foce-Bilzese

>Situation géographique :

La commune de Foce-Bilzese appartient à la microrégion de l’Ortolo,dont il domine en partie la vallée, à l’extrémité méridionale de la Rocca, pour une altitude moyenne de 622 m.
Sa superficie est de 20,75 km², et sa densité démographique est de 7,3 habitants / km².

>Un peu d’histoire :

De nombreux pasciali de transhumance sont devenus autant de petits hameaux dont les deux principaux, Foce et Bilzese, ont donné leurs noms à la commune.
Une intense activité a existé au Moyen-Âge sur ce territoire, point de passage entre les différentes microrégions du Sud de l’île, comme en attestent de nombreuses chapelles romanes.
A Foce, on retrouve une église dédiée à San Micheli, saint patron de la commune célébré le 29 septembre.

Pour leur part, les hameaux de Bilzese, Casa, Casa Nova se sont développés au XIXe siècle.
Certains autres, à l’instar d’a Petrosa, ont été abandonnés.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le plateau de Pagnà fut un des hauts lieux de la Résistance. Les maquisards s’y réfugièrent aidés par les villageois. C’est également l’un des lieux où furent parachutées des armes utilisées pour la Libération de la Corse.

>A voir :
En face du village de Bilzese, une rocher anthropomorphe référencé « l’Omu di Talza » par l’IGN.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 159

Maire : M. Pierre CIANFARANI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 77 04 90
Fax : 04 95 77 04 90
Mail : communedefoce@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du lundi au mercredi : de 08h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h00
Le jeudi : de 08h00 à 12h00 et de 13h30 à 15h30
Le vendredi : de 08h00 à 12h00

commun2

Fozzano

>Situation géographique :

Etagé sur un éperon rocheux, le village se trouve à 390 mètres d’altitude en hauteur de la vallée de Baracci donnant sur le golfe du Valinco. En plus du village, la commune est composée des lieux-dits de Burgo, I Martini et Piano Rossu.

>Un peu d’histoire :

En 1583, le village fut ravagé par les Turcs. Toutefois, l’habitat datant du début de l’époque moderne demeure bien conservé.
Berceau de Colomba, héroïne de Mérimée, Fozzano est un village où les vieilles pierres renferment bien des légendes.
Deux tours sont toujours dressées : A Torra Vecchia (classée monument historique) appartenant à la famille de Colomba, les Carabelli, est située en contrebas de la route et date du XIV° siècle ; celle de la famille ennemie, les Durazzo, est au bord de la route et porte sur un linteau la date de 1548 (elle a été détruite puis reconstruite). C’est une vendetta sanglante entre les deux familles en 1833 qui inspira à Prosper Mérimée son roman Colomba.
Plusieurs hameaux se trouvent sur la commune. Certains sont abandonnés, comme Ghjilfulò ou Muratu ; d’autres sont encore habités comme Burgu et i Martini. Ce dernier fut un site majeur de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale ; la vallée de Baracci a également joué un rôle important durant cette période.
Les hameaux et les nombreux édifices de culte de la vallée, comme la vieille chapelle di a Trinità sous l’habitat médiéval ruiné de Casi Vechji, témoignent d’un peuplement important durant le Moyen Âge.
Enfin, au sein de l’église de Fozzano se trouve la chapelle de l’Annonciade, qui renferme une statue de la Vierge. L’histoire raconte que des paysans l’auraient découverte sur la plage, après une tempête. Incapables de la soulever, ils ne purent l’amener au village. Deux anciens, après avoir fait une prière, ont pu les aider et transporter la statue jusqu’à la chapelle. Elle serait dotée du pouvoir de faire pleuvoir, et était portée en procession pendant les périodes de sécheresse.

>A voir :
• Fozzano se trouve sur l’itinéraire du sentier de randonnée Mare a Mare sud ;
• Plusieurs fontaines, dont la Funtanedda sur la place principale La tour Carabelli (quartier du bas), datant du XIVe siècle, et la tour Durazzo (quartier du haut), datant du XVIe siècle ;
• La chapelle de l’Annonciade, avec la statue de la Vierge.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 214

Maire : Mme Mireille ISTRIA

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 73 43 15
Fax : 04 95 73 41 03
Mail : mairie.de.fozzano@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Le Lundi : de 14h00 à 17h00
Le Mercredi : de 14h00 à 17h00
Le Vendredi : de 14h00 à 17h00

commun

Giuncheto

>Situation géographique :

Village perché à 350 mètres d’altitude, Giuncheto se trouve au sud de Sartène et est totalement enclavée dans le territoire communal de celle-ci.
L’ancienne paroisse allait pour sa part jusqu’aux rivages de Roccapina et à Murtoli.

>Un peu d’histoire :

Étymologiquement, Giuncheto signifie «lieu où poussent les joncs» et l’habitat y est attesté depuis le Moyen-Âge. Par la suite, des invasions barbaresques vers le XVe siècle, ont conduit à sa désertion.
Au-dessus du village, le couvent de Saint Paul a également été abandonné ; seules des ruines en subsistent.
Au XVIIIe siècle, des Lucchini, villageois de Cozzano (Taravo), se mirent à la recherche de terres cultivables, et s’installèrent sur ce territoire.
à la même époque, l’église du village est dédiée à Saint Antoine puis, lors de son agrandissement, elle reprendra la titulature du vieux couvent. Depuis lors, Saint Pierre et Saint Paul sont les saints patrons du village ; ils sont fêtés le 29 juin.
La légende raconte que les villageois ont tenté de déplacer la vieille croix de fer pour la ramener au village mais que, chaque nuit, elle retournait seule au couvent. Une procession fut donc organisée pour redescendre la croix qui, depuis ce jour, veille sur la destinée des villageois.
Enfin, jusqu’au XIXème siècle, les défunts de Giuncheto étaient enterrés, non pas au cimetière, mais dans des grottes aux environs du village, les sapare, sans doute d’inspiration préhistorique.
Une des vieilles maisons de granit du village possède un croissant sculpté au-dessous d’une croix. De nombreuses hypothèses circulent à ce sujet : certains estiment que cela symbolise l’église triomphant de l’islam, quand d’autres évoquent un mariage entre un corse catholique et une barbaresque (ou l’inverse). Certains estiment également que le motif provient de l’ancien couvent.
L’église paroissiale possède un chevet semi-circulaire et un clocher latéral massif. La légende veut que le libérateur du village soit enterré sous la dalle. C’est ici que les petits pains préparés pour la Saint Roch (16 août) sont bénis, ainsi que les strenna, gâteaux en forme d’amphore faits entre Noël et le jour de l’an et gravés de cinq F (pour fortuna, farmi, fare, felice et fine).

>A voir :
• L’église Saint Pierre et Saint Paul ;
• U Troghju Comunu, ancêtre de nos coopératives vinicoles. Certains font remonter l’origine de ce bâtiment à plus de mille ans. Il a servi jusque dans la première moitié du XXe siècle ;
• La place Casalta, bordée de très vieilles maisons. L’une d’entre elles est marquée des cinq F, pour « Fortuna, Farmi, Fare, Felice, Fine » ;
• La maison du cordonnier, sur la Piazza di Furru. Maintenant en ruine, c’est la plus vieille maison du village.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 88

Maire : M. François PAOLINI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 73 45 88
Mail : mairiegiuncheto@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h30

giuncheto

Granace

>Situation géographique :

Village situé à une altitude moyenne de 300 m, Giuncheto se trouve au nord de Sartène et compte une superficie de 4, 08 km². Sa densité démographique est de 22 habitants / km².
Il est constitué de plusieurs hameaux : Forconcello, Granace, Casamatta, Taranchella et Cansa et est irrigué par les cours d’eau de Campo Maggiore et d’Acqua Grossa.

>Un peu d’histoire :

Plusieurs casteddi témoignent d’une occupation des lieux à l’époque préhistorique.
D’importants vestiges indiquent également une présence durant le Moyen-Âge, ainsi qu’une exploitation importante des terres à cette période.
Ainsi, de nombreuses histoires existent sur la chapelle romane (en ruines) de San Sistu, situé sur un ancien petit hameau qui aurait été détruit au XVIème siècle par les Génois
En effet, au début du XVIème siècle (vers 1507), Gênes mena une répression féroce contre le Comte Rinucciu di a Rocca, dernier seigneur du Moyen Âge et le village territoire fut entièrement dévasté. Ainsi, les villages de San Sistu et de Castello di Castellara, furent rayés de la carte.
Le village fut refondé par des Leandri, originaires de Zicavo dans le Haut Taravo.
Il s’agissait de bergers transhumants, qui avaient l’habitude de construire des cabanes afin d’hiverner et se sont sédentarisés vers le XVIIIème siècle, notamment en réinvestissant des villages désertés après des invasions barbaresques dans les siècles précédents
Ils vont ainsi peu à peu constituer Granacia (ce toponyme qualifiant une terre à grain).
Au XVIIIe siècle, le Plan Terrier identifiait plusieurs hameaux, disparus depuis lors.
Entre Granace et Forconcello, l’église du village, dédiée à Santa Maria Assunta (célébrée le 15 août), est isolée.

>A voir :
• L’église paroissiale Santa-Maria-Assunta ;
• La funtana di Granace (Cansa) ;
• Le four à pain de Forconcello.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 90

Maire : M. Jean-Yves LEANDRI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 77 12 11
Fax : 04 95 77 09 10
Mail : mairie.granace@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00

commun

Grossa

>Situation géographique :

Le village est situé au sud de la Corse, à 13 km de Sartène au milieu d’un maquis abondant parsemé de rochers, à environ 350 mètres d’altitude. La commune comprend une superficie de 18,36 km², pour une densité démographique de 2,3 habitants par km².

>Un peu d’histoire :

Les terres fertiles composant la vallée de Cristolacce ont valu à ce territoire d’être occupé depuis les premiers temps de la préhistoire. Grossa demeure d’ailleurs une des communes les plus riches en vestiges mégalithiques, malgré de nombreuses destructions.
Une statuette de stéatite, rare en Corse comme en Méditerranée, datant du 3ème millénaire av. J.-C., a été trouvée au lieu-dit Campu-Fiurelli et est conservée au British Museum
Des sculptures de vache ou taureau (semblable à celles retrouvées en Anatolie) ainsi que d’un cavalier, ont également été découvertes, et portent des représentations d’armes et armures évoquant les cavaliers scythes ; cela indiquerait que des échanges ont eu lieu avec d’autres civilisations durant la préhistoire et le début de l’antiquité.
Au Moyen Âge, le territoire de A Grossa était le cœur de la pieve de Bisughjè. D’ailleurs, une église romane rare, construite au XIIème siècle et dédiée à Saint Jean Baptiste, se dresse encore au milieu des champs. A l’époque, le village, paisible et assez important, se situait plus au nord, à une centaine de mètres. De nombreux petits hameaux existaient à l’époque, et a Punta di A Grossa a été un site important occupé de la préhistoire au Moyen Âge. On raconte que cela a été le casteddu du dernier roi des Sarrasins.
A l’instar des autres villages de la région, Grossa fut déserté à la suite des attaques barbaresques. Il a été repeuplé au XVIIIème siècle par des habitants de Zicavo et des bergers du Cuscionu, qui utilisaient cette zone pour leur transhumance hivernale.
Enfin, Giovanni della Grossa, auteur des premières «Chroniques» corses qui retracent l’histoire de l’île, était originaire de Grossa.

>A voir :
• Le menhir de Vaccil-Vecchio, situé en contrebas du village ;
• L’église Saint Jean Baptiste, du XIIe siècle, à 1 km de Grossa en direction de Sartène ;
• Alo-Bisucce, site archéologique situé à 2 km de Grossa en direction de Sartène, datant de l’Âge du bronze (entre 1300 et 1500 av. J.-C. en France).

>En pratique :

Nombre d’habitants : 44

Maire : M. Mathias COSTANZO

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 73 48 96
Fax : 04 95 77 24 40
Mail : mairie.grossa@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 09h00 à 12h00

commun

Moca-Croce

>Situation géographique :

Au carrefour de voies anciennes, Moca et Croce sont réunis en une même commune, qui appartient à la piève d’Istria, dans le Taravo. Située à 420 mètres d’altitude, elle a une superficie 27,75 km² et une densité démographique de 9,1 habitants / km².

>Un peu d’histoire :

Un monument proto-historique existe sur cette commune, et des vestiges ont été découverts à proximité du village, démontrant ainsi l’ancienneté de l’occupation, au cours des âges du bronze et du fer, notamment le site fortifié de Pulsgia et la torra de Balestra qui, selon la légende, abritait des souterrains menant aux ruines d’une église. Des fouilles ont mis à jour un tertre abritant deux chambres circulaires, contenant des cendres et quelques ossements, laissant supposé que ce monument était un lieu de culte torréen.
L’existence au Xème siècle de l’abbaye Santa Maria de Cruscaglia qui relevait de l’abbaye San Benigno de Gênes, a été prouvée. C’est d’ailleurs à cet endroit que Alphonse Sampiero, fils de Sampiero Corso, à la tête de la révolte suite à la mort de son père, fut abattu par les génois.
Par ailleurs, des chapelles anciennes avaient été établies sur les sommets et ont donné leur nom aux montagnes environnantes de San Bainzu (1.200 m d’altitude) et Sant’ Ustasgiu.
Des casteddi en ruines ont également été découverts sur la commune, et témoignent des combats menés. Il est dit que Chrétiens et Sarrasins s’y opposèrent, dans une bataille engendrant des centaines de morts.
Enfin, près du village se trouve l’Abbadia dédiée à Santa Maria Assunta qui aurait appartenu aux Bénédictins.
Les plus anciennes maisons existantes ont été datées du XVIème siècle, elles ont succédé à l’habitat moyenâgeux.

>A voir :
• L’oratoire de l’Abbadia Santa Maria Assunta (seconde moitié du Xème siècle), Monument Historique, qui accueillait chaque année des pélerins
• La cascade A piscia di l’Onda

>En pratique :

Nombre d’habitants : 256

Maire : M. Patrice ISTRIA

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 24 32 21
Mail : mairie-mocacroce@wanadoo.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 13h30 à 16h30

Accueil téléphonique :
Du Lundi au Vendredi de 8h à 12h et de 13h à 16h30

commun

Olmeto

>Situation géographique :

Perché à 340 m, le village d’Olmeto appartient à l’ancienne piève d’Istria dont il était le chef-lieu.
La commune s’étend sur 43,82 km² et sa partie sud affiche 17 km de littoral dont une quinzaine de plages magnifiques et la riche plaine de Baracci.

>Un peu d’histoire :

La commune d’Olmeto fut occupée dès la Préhistoire et peuplée dans l’Antiquité.
Le Castellu de Cuntorba témoigne d’un habitat dès l’âge de Bronze.
Plusieurs statues-menhirs torréennes ont également été découvertes sur la commune, dont la partie supérieure du menhir Scalza-Murta (exposé à Filitosa) mais aussi une statue de 3 tonnes, la plus grande de Corse, avec épée gravée au lieu-dit Santa Maria.
Olmeto s’est constitué à partir du IXe siècle et, par la suite, Goglermo et Gotifredo della Rocca, quittant le site de la Rocca, construisirent le grand village entre 1329 et 1353.
Olmeto fut aussi la patrie d’Arrigo della Rocca, descendant du célèbre Giudice della Rocca, qui poursuivit la guerre contre Gênes et s’allia aux Aragonais. En 1372, fort de l’appui du roi d’Aragon, il reprit presque toute l’île et se fit nommer comte de Corse.
De plus, la commune possédant un grand littoral, reliant les embouchures du Taravo et du Baracci, deux tours génoises furent construites (Calanca en 1573 et Micalona vers 1580).
Il existe également alors plusieurs châteaux dont ceux d’Istria, d’a Rocca et du Monti Barbatu.
Plusieurs édifices de culte ont été implantés sur la commune au fil des siècles ; à titre d’exemple, les ruines d’un couvent capucin, fondé en octobre 1717, se trouvent au-dessus du village.
Dans la vallée de Baracci, se trouvent des bains d’où sort une eau sulfurée sodique à 39° réputée pour soigner les maladies de la peau, les rhumatismes, les traumatismes divers et les troubles respiratoires. Leur fréquentation est antérieure à l’arrivée des Romains sur cette zone, et cette source se trouve sur des chemins existants depuis la Préhistoire. Le bâtiment attenant, aujourd’hui rénové, date de 1881 et était d’inspiration coloniale, reprenant les caractéristiques des maisons coloniales de Saigon.
Enfin, Olmeto abrite la maison dans laquelle mourut Colomba Carabelli, héroïne du roman éponyme de Mérimée.

>A voir :
• L’église Santa Maria (XIIème siècle), de style roman dans sa partie la plus ancienne ;
• Le Castello di Cuntorba, qui domine le golfe du Valinco ;
• Le couvent Saint Antoine, classé monument historique ;
• Les Bains de Baracci, sources thermales sulfureuses connues depuis la période romaine.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 1245

Maire : M. José-Pierre MOZZICONACCI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 74 60 73
Fax : 04 95 74 66 31
Mail : commune.olmeto@gmail.com

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 09h00 à 12h00 de 14h00 à 17h00

commun

Petreto-Bicchisano

>Situation géographique :

A une altitude moyenne de 550 mètres (de 38 m à 1397 m), la commune s’articule entre Petreto et Bicchisano, au cœur de la piève d’Istria.
Elle s’étend sur 39,27 km², pour une densité démographique de 14 habitants / km² ; ce village est le plus peuplé de la vallée du Taravo.

>Un peu d’histoire :
Un sanctuaire religieux de l’âge de bronze a été découvert sur la commune ; dans le même esprit, les sites préhistoriques de Balestra, Saltu et Tiga confirment une présence humaine organisée sur ce territoire 2000 ans avant JC.
Le site de Settiva a également révélé une réutilisation de sépulture contenant des restes humains datant du Moyen Age.
Au nord du village en bordure de la Strada Taravesa, chemin de transhumance reliant le haut et le bas de la vallée du Taravo, se trouvait, au Moyen Âge, l’église piévane dévolue à San Ghjuvani. Il s’agissait alors de la pievanie de Cruscaglia, église de la seigneurie d’Istria.
Entre la fin du XV ème et début du XVI ème siècle, l’office de Saint Georges décide de soumettre les seigneurs à son autorité et détruit leurs places fortes. Ainsi disparait le château des Istria qui se trouvait à Sollacaro. La plus grande partie des seigneurs s’installe à Bicchisano accompagnant ainsi un processus de réorganisation du village.
En 1530, Monseigneur Giustiniani décrit les constructions de maisons fortes (torri Suttana, Mezzana et Suprana) qui allient à la fois des signes de notoriété et des éléments de défense. Le centre de la seigneurie se trouve à Bicchisano qui est également le cœur de la piève de Cruscaglia.
Par la suite, l’ancien couvent San Francescu a été construit en 1591, et servira de cadre à la révolte anti féodale de 1611 à 1615.
Sébastien Costa ou Pascal Paoli y tiendront par la suite de nombreuses consultes. Dès 1661 le couvent franciscain devient Casa di Professora sous l’impulsion du savant et théologien Paolo Olivesi, Jean Baptiste Colonna d’Istria, futur Evêque de Nice y fera une partie de ses études.
Petreto Bicchisano sera par la suite un des hauts lieux de la Résistance durant le dernier conflit mondial avec notamment l’arrestation massive de 38 personnes en 1943. En 1950 la commune se voit attribuer la Croix de Guerre avec Etoile de Vermeil pour honorer le sacrifice de ses Résistants dans la libération de la Corse.
Le 1er décembre 1981, un avion yougoslave s’écrase sur le mont San Petru faisant 180 victimes slovènes.

>A voir :
• Monument élevé à la mémoire du général Jean-Toussaint Fieschi ;
• Église paroissiale Saint-Nicolas de Petreto, datée de la seconde moitié du XIXe siècle ;
• Église paroissiale de l’Annonciation de Bicchisano, achevée en 1906 ;
• Couvent Saint-François d’Istria ;
• Disque de pierre gravée, apposé à environ 1 m de hauteur sur le côté de l’église de Bicchisano, à la mémoire des plus de 180 victimes du crash aérien du 1er décembre 1981.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 581

Maire : M. Jacques NICOLAI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 24 30 14
Fax : 04 95 24 37 44
Mail : petreto-bicchisano@wanadoo.fr
Site Internet : http://petreto-bicchisano.net/

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00 de 14h00 à 17h00

commun

Propriano

>Situation géographique :
Peuplée d’environ 3 700 habitants, et d’une superficie de 18,73 km², Propriano est située sur la rive Sud du Golfe du Valinco.
Il s’agit de la commune principale de la Communauté de Communes du Sartenais-Vainco-Taravo.
Son port de commerce permet de relier Marseille toute l’année, ainsi que Porto-Torres en Sardaigne.

>Un peu d’histoire :
Propriano était connue par les Romains, comme en témoignent des vestiges d’habitations ou de sépultures.
De récentes fouilles ont également mis à jour des églises et une nécropole antique, apportant des éléments encore méconnus sur les origines de la chrétienté en Corse.
Propriano fut ensuite conquise par Pise au Xème siècle.
Au début du XVIe siècle, cette zone, très peu sécurisée des invasions barbaresque, dépendait de la Pieve de Fozzano, et elle constituait une escale accueillant les navires bonifaciens ou ajacciens venus charger le blé, l’orge et l’huile de la plaine di A Varia (aujourd’hui nommée Tavaria).
C’est à Propriano, sur la plage, que fut capturé Giudice della Cinarca, livré aux Génois par son fils, Guglielmo.
Par la suite, durant l’occupation génoise, c’est également là que Sampiero débarqua en 1564.
Malheureusement, comme beaucoup de villages côtiers, le port sera victime des multiples raids barbaresques, et quasiment détruit au XVIIIème siècle.
La commune fut réellement recréée en 1860 et elle obtient, le 28 juin 1860, par la grâce de Napoléon III, sa séparation d’avec Fozzano et son autonomie.
La ville se plaça alors sous la protection de St Erasme, sur une initiative des pêcheurs.
La statue du saint arriva à Propriano en 1872. Depuis, tous les étés, elle est portée en procession jusqu’au port, où les bateaux sont décorés de fleurs pour l’occasion. On place ensuite la statue sur un des bateaux, et la mer est bénie. Pour terminer la cérémonie, on jette les fleurs dans la mer, pour rendre hommage aux marins disparus.
La construction de la route reliant Ajaccio et Bonifacio permit le désenclavement de la région, et Propriano va rapidement devenir un carrefour. De plus, elle est la façade maritime du Sartenais-Valinco et son port sert de débouché pour les productions agricoles de la microrégion.
Le développement de la ville s’est poursuivi, et la commune est devenue une station touristique importante depuis les années 1960.
Enfin, le hameau de Tivolaggio est rattaché à la commune de Propriano et conserve également des traces d’occupation ancienne. Plus loin, les ruines de l’abbaye Santa Maria di Tavaria témoignent de la violence des attaques barbaresques.

>A voir :
• L’église Notre Dame de la Miséricordre, bâtie entre 1864 et 1881 et entièrement restaurée ;
• Le cimetière marin, niché au fond du Golfe ;
• La plage de Capo Lauroso, de 4 km de long, site naturel protégé par le Conservatoire du Littoral.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 3787

Maire : M. Paul-Marie BARTOLI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 76 00 44
Fax : 04 95 76 20 60
Mail : mairie.propriano.secretariat@orange.fr
Site Internet : http://www.mairie-propriano.com

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00 de 13h30 à 17h00

propriano

Santa Maria Figaniella

>Situation géographique :
Peuplé d’une centaine d’habitants, le village est accroché à mi-pente, à une altitude moyenne de 452 mètres, groupé et étiré en longueur. D’une superficie de 13,09 km², cette commune fait partie de la Pieve de Viggiano (elle est ainsi parfois nommée Santa-Maria-di-Viggiano).

>Un peu d’histoire :
Le territoire de la commune a été habité dès la préhistoire, comme en témoignent des habitats fortifiés (casteddi), de nombreux hameaux et bergeries.
Les étranges roches rouges qui entourent le village ont pour leur part donné naissance à des légendes, plaçant sur cette zone des châteaux habités par les Sarrasins.
Sous le village, l’église d’inspiration romane, classée monument historique, a été édifiée au XIIème siècle, et comprend une nef unique et une abside en cul-de-four. Ses ornements sont très détaillés, décorant la façade et l’intérieur de modillons où alternent des têtes humaines (toutes différentes), des animaux stylisés (bovin, bélier, serpent) et des figures géométriques.
Une érudite amoureuse de la Corse, Miss Dorothy Carrington, a étudié ces ornements, peu communs dans la région, qui lui ont évoqué des mondes surnaturels dans lesquels plantes et animaux s’entrelacent.
Certains voyant dans les visages sculptés des têtes de cavaliers mongols, cela entraina de nombreuses spéculations quant à leur présence en Corse.
Son clocher à lanternon fut quant à lui construit au XVIIIème siècle
Elle est couverte de lauzes de granite. À l’intérieur, de vieilles statues en figuier sauvage, recouvertes de plâtre, datent du XVIIe ou du XVIIIe siècle. Celle de San Ghjuvani Battista garde sans doute le souvenir de la vieille chapelle démolie en contrebas du village.
Plusieurs autres chapelles et églises, pour la plupart en ruines, attestent de l’importance passée de ce territoire.

>A voir :
• L’église romane Santa Maria Assunta date du milieu du xiie siècle. Restaurée en 1849 et 1949, elle constitue l’un des meilleurs exemples de l’héritage pisan de la Corse ;
• Stèle érigée à la mémoire des morts pour la France au cours des deux grandes guerres.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 100
Maire : M. Antoine ROCCA

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 73 43 23
Mail : mairie.sta.maria.figaniella@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Mardi : de 09h00 à 12h00
Du Jeudi au Vendredi : de 09h00 à 12h00

Sta Maria

Sartène

>Situation géographique :
Sartène, sous-préfecture du département de la Corse-du-Sud, se situe au sud-ouest de la Corse dans les montagnes, à quatorze kilomètres de Propriano. Elle est, par sa superficie, la plus grande commune de Corse et la quinzième des communes de France métropolitaine.
Jusqu’en 1848, le nom officiel était en italien : Sartena.
Mérimée, en visite sur l’île, tomba sous le charme de Sartène, qu’il surnomma «la plus corse des villes corses».

>Un peu d’histoire :
Le sud de la commune est occupé depuis la préhistoire, comme en attestent de nombreux mégalithes tels que le dolmen de Fontanaccia, sur le plateau de Cauria, appelé autrefois la forge du Diable, entouré de vingt-cinq menhirs. Ce lieu avait une vocation astronomique, le dolmen étant placé face aux rayons du soleil lors du solstice d’hiver.
Le site voisin de Paddaghju compte pour sa part 258 monolithes, et était surnommé le cimetière des Turcs par les anciens, qui y voyaient le palais d’une civilisation disparue.
Le port de Tizzano a été mentionné dès l’Antiquité par Ptolémée qui évoquait le peuple des Tizzanoi. Ce fut par la suite un port important utile au commerce local, à la pêche, mais aussi aux corailleurs. Ptolémée mentionne également la ville de Matissa Sarda qui pourrait avoir été implantée à Sartè ou dans les environs proches.
Quelques chroniques font également mention d’une ville disparue appelée Titianos, qui se serait située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Sartène.
L’histoire de cette commune débute véritablement au XIIIème siècle, lorsque Guglielmo della Cinarca décide de construire un château sur cet éperon rocheux dominant la vallée du Rizzanese, sur les ruines du hameau médiéval de Solaro.
Point stratégique, le fief devient rapidement l’un des centres de pouvoir de la famille Della Rocca.
Toutefois, la ville telle que connue aujourd’hui fut édifiée par les génois au cours du XVIème siècle (le plus ancien quartier est celui du Petraghju, élevé sur la roche même), qui la dotèrent de fortifications pour faire face aux multiples raids barbaresques.
La ville sera cependant plusieurs fois attaquée, en particulier en 1583 lorsqu’un raid dévaste la cité et emmène une grande partie de la population en esclavage.
Lors de la guerre d’indépendance, la ville restera fidèle à Gênes, et sera assiégée à trois reprises par les troupes paolines. Après leur victoire, ils feront de Sartène un lieu symbolique : la Cunsulta de 1763 amènera Pasquale Paoli au pouvoir.
Les XVIIIème et XIXème siècles verront l’avènement des grandes familles sartenaises sur la scène politique corse et française. Ainsi, pendant plusieurs décennies, une longue vendetta opposera les Rocca Serra, légitimistes, aux Pietri et aux Ortoli, orléanistes. Leur querelle finira en 1834 par un décret de paix imposé par le régime napoléonien.
De son passé génois, Sartène n’a gardé que quelques vestiges, comme la tour de l’Echauguette et l’Hôtel de Ville, ancienne demeure des gouverneurs.
L’église Santa Maria, construite au XVIIIème siècle, est richement décorée de marbre polychrome et elle renferme la croix et la chaîne du Catenacciu. La procession, qui tire ses origines de l’époque médiévale, se déroule comme dans la Jérusalem des premiers temps de l’ère chrétienne. La nuit du vendredi saint un pénitent revit la Passion du Christ. Il est vêtu de rouge et coiffé d’une cagoule pour rester éternellement anonyme.
Il est soutenu par un pénitent blanc, qui joue le rôle de Simon de Cyrène. Derrière eux viennent les pénitents noirs, qui portent une statue du Christ mort, puis les confréries. A la dernière station, le Christ est crucifié, puis son corps déposé dans l’église, où la messe a lieu.
Au sud du village, on peut encore voir le couvent Saints Côme et Damien. La clé du cloître, chez les bergers, est sensée lever les maléfices lancés sur leurs animaux.

>A voir :
• L’Échauguette et le rempart attenant ;
• La vieille ville et la Place de la Libération (Place Porta) ;
• Le lion de Roccapina ;
• Le pont de Spin’a Cavaddu ;
• Les églises Sainte Marie et Saints Côme et Damien, ainsi que la chapelle Saint Sébastien ;
• Les alignements de menhirs de Cauria.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 2391
Maire : M. Paul QUILICHINI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 77 74 00
Fax : 04 95 73 40 55
Mail : mairiesartene.dgs@gmail.com
Site Internet : https://lapagelocale.fr/20100-sartene

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h00 à 12h00 de 14h00 à 17h00
Du 1er juillet au 31 août : 8h-15h en continu

12

Sollacaro

>Situation géographique :

Le village est situé à 450 m d’altitude dans la vallée du Taravo, en grande partie sur le versant nord-ouest d’une colline. Couvrant 2396 ha, la commune occupe une large partie de la zone avale de la vallée du Taravo.
Les crêtes rocheuses qui émergent d’une épaisse forêt de chênes verts, séparent le bas Taravo de la vallée du Baracci.

>Un peu d’histoire :

Cette partie de la vallée du Taravo a été occupée depuis la fin du Mésolithique, comme en témoignent notamment des sépultures collectives.
Au cours du Néolithique, la basse vallée du Taravo a été exploitée par une population agro-pastorale qui a laissé de nombreux vestiges de ses habitats.
La commune compte plusieurs sites de premières importances : Campo-Stefano, mais également Filitosa et I Calanchi-Sapar’Alta, classés monuments historiques ; Filitosa a été par ailleurs inscrit sur la liste des « 100 sites historiques d’intérêt commun aux pays de la Méditerranée » dans le cadre du « Plan d’Action pour la Méditerranée ».
Non loin de là, les vestiges d’un habitat préhistorique et une remarquable série de monolithes sculptés ont été découverts, représentant pour la plupart des guerriers armés d’épée et de poignard, assimilés par la tradition populaire, aux preux chevaliers : Paladini (Paladins) protecteurs des insulaires contre les sarrasins.
Le village historique de Sollacaro a été édifié autour du quartier primitif des « Torri ».
Depuis la période médiévale, ce territoire forme une barrière naturelle, frontière entre les seigneuries d’Istria et de Rocca di Valle.Les seigneurs d’Istria ont construit sur ce promontoire rocheux une résidence plus spacieuse, en contrebas du castello d’Istria.
A partir du XVIe siècle, trois maisons tours, accolées l’une à l’autre, vont ordonner la physionomie du village.
La commune a connu un fort développement au XIXe siècle avec la sédentarisation des populations du haut Tàravu. Une centaine d’aires à blé et une quinzaine de moulins figurent sur le cadastre du XIXe siècle qui témoignent de l’importance des cultures céréalières sur ce territoire. L’oliveraie est aussi très importante ainsi que l’élevage bovin. Sur les versants, l’on retrouve aussi de nombreuses bergeries.
L’église a été construite sur l’emplacement de l’ancienne chapelle de « La Nonziata » (Annonciation) que se partageaient plusieurs communautés de la piève au XVIe siècle.
En 1853, les communes de Sollacaro et de Calvese ont fusionné.
Sur Calvese, l’église, construite au XVIème siècle, est dédiée à St Albert. Elle a été agrandie vers 1750 et les peintures et fresques datent pour leur part de 1759.
Plusieurs personnages illustres ont séjourné à Sollacaro : Sebastianu Costa, secrétaire du roi Théodore en 1736, et le célèbre biographe écossais de Pascal Paoli, l’aristocrate James Boswell, y rencontra le général au cours de son séjour corse en octobre 1765.
Prosper Mérimée y séjourna également, tout comme Alexandre Dumas en 1841.

>A voir :

• Le site préhistorique de Filitosa :
• L’église paroissiale de l’Assomption ;
• Pisciaredda (fontaine construite en 1869) ;
• La chapelle Saint-Roch.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 368
Maire : M. Jean-Jacques BARTOLI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 74 61 82
Fax : 04 95 74 66 20
Mail : mairie.sollacaro@wanadoo.fr
Site Internet : http://www.mairie-sollacaro.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00 de 13h30 à 16h30

>Situation géographique :

Le village est situé à 450 m d’altitude dans la vallée du Taravo, en grande partie sur le versant nord-ouest d’une colline. Couvrant 2396 ha, la commune occupe une large partie de la zone avale de la vallée du Taravo.
Les crêtes rocheuses qui émergent d’une épaisse forêt de chênes verts, séparent le bas Taravo de la vallée du Baracci.

>Un peu d’histoire :

Cette partie de la vallée du Taravo a été occupée depuis la fin du Mésolithique, comme en témoignent notamment des sépultures collectives.
Au cours du Néolithique, la basse vallée du Taravo a été exploitée par une population agro-pastorale qui a laissé de nombreux vestiges de ses habitats.
La commune compte plusieurs sites de premières importances : Campo-Stefano, mais également Filitosa et I Calanchi-Sapar’Alta, classés monuments historiques ; Filitosa a été par ailleurs inscrit sur la liste des « 100 sites historiques d’intérêt commun aux pays de la Méditerranée » dans le cadre du « Plan d’Action pour la Méditerranée ».
Non loin de là, les vestiges d’un habitat préhistorique et une remarquable série de monolithes sculptés ont été découverts, représentant pour la plupart des guerriers armés d’épée et de poignard, assimilés par la tradition populaire, aux preux chevaliers : Paladini (Paladins) protecteurs des insulaires contre les sarrasins.
Le village historique de Sollacaro a été édifié autour du quartier primitif des « Torri ».
Depuis la période médiévale, ce territoire forme une barrière naturelle, frontière entre les seigneuries d’Istria et de Rocca di Valle.Les seigneurs d’Istria ont construit sur ce promontoire rocheux une résidence plus spacieuse, en contrebas du castello d’Istria.
A partir du XVIe siècle, trois maisons tours, accolées l’une à l’autre, vont ordonner la physionomie du village.
La commune a connu un fort développement au XIXe siècle avec la sédentarisation des populations du haut Tàravu. Une centaine d’aires à blé et une quinzaine de moulins figurent sur le cadastre du XIXe siècle qui témoignent de l’importance des cultures céréalières sur ce territoire. L’oliveraie est aussi très importante ainsi que l’élevage bovin. Sur les versants, l’on retrouve aussi de nombreuses bergeries.
L’église a été construite sur l’emplacement de l’ancienne chapelle de « La Nonziata » (Annonciation) que se partageaient plusieurs communautés de la piève au XVIe siècle.
En 1853, les communes de Sollacaro et de Calvese ont fusionné.
Sur Calvese, l’église, construite au XVIème siècle, est dédiée à St Albert. Elle a été agrandie vers 1750 et les peintures et fresques datent pour leur part de 1759.
Plusieurs personnages illustres ont séjourné à Sollacaro : Sebastianu Costa, secrétaire du roi Théodore en 1736, et le célèbre biographe écossais de Pascal Paoli, l’aristocrate James Boswell, y rencontra le général au cours de son séjour corse en octobre 1765.
Prosper Mérimée y séjourna également, tout comme Alexandre Dumas en 1841.

>A voir :

• Le site préhistorique de Filitosa ;
• L’église paroissiale de l’Assomption ;
• Pisciaredda (fontaine construite en 1869) ;
• La chapelle Saint-Roch.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 368
Maire : M. Jean-Jacques BARTOLI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 74 61 82
Fax : 04 95 74 66 20
Mail : mairie.sollacaro@wanadoo.fr
Site Internet : http://www.mairie-sollacaro.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00 de 13h30 à 16h30

sollacaro commun

Viggianello

>Situation géographique :

D’une altitude moyenne 312 mètres, dans un ensemble de collines verdoyantes jusqu’à la mer, Viggianello est un village groupé en belvédère offrant une exceptionnelle vue panoramique sur le golfe du Valinco. Une partie du village s’étire le long de la route avec ses très belles et grandes maisons anciennes de caractère et ses montées en escalier.
Cette commune appartient à l’ancienne Pieve de Viggiano.

>Un peu d’histoire :

Un dolmen a été recensé sur la commune. Situé au lieu dit U Cunduttu, sur une colline, il a été détruit.
En amont du village, a Punta di u Corbu, sont encore visibles les vestiges d’un château médiéval.
Plus bas, en limite avec la commune de Propriano, on peut apercevoir les ruines de l’église romane Saint Jean Baptiste, bâtie sur un site antique, église de l’ancienne piévanie du Viggiano, qui a par la suite donné son nom actuel à la commune.
De nombreuses maisons datent des XVIème et XVIIème siècles et, au sein du hameau du Vetaro, situé au-dessus du village, une maison forte (casatorra) comprend des fenêtres géminées.
L’église du village, qui surplombe le golfe du Valinco, est consacrée à Saint Sauveur (célébré le 9 novembre). Elle a fait l’objet de travaux d’agrandissement au XIXème siècle et renferme un tableau représentant Saint Charles Borromée et datant du XVIIème siècle.
Un bâtiment communal abrite la mairie, les services postaux et l’école communale. Néanmoins, d’autres locataires s’y sont installés : des chauves-souris y ont élu domicile à la fin des années 1990. Elles sont de type « Molosse de Cestoni », inoffensives et menacées, rares au niveau insulaire et européen ; ainsi, la municipalité a décidé de les protéger.

>A voir :

• L’ancienne église pievane de Saint Jean-Baptiste ;
• L’église paroissiale Saint Sauveur.

>En pratique :

Nombre d’habitants : 831
Maire : M. Joseph PUCCI

Coordonnées de la mairie :
Tél : 04 95 76 05 41
Fax : 04 95 76 20 91
Mail : mairiedeviggianello@orange.fr

Horaires d’ouverture au public :
Du Lundi au Vendredi : de 08h30 à 12h00

viggianello