Visite de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires

18 mars 2019

Mme la Ministre de la cohésion des territoires a visité, le 16 mars 2019, la station d’épuration intercommunale de Capo Lauroso.

Cette rencontre a été l’occasion de rappeler que cet équipement est particulièrement performant, avec des résultats largement supérieurs aux normes imposées.

En effet, la station d’épuration a fait l’objet de plusieurs études qui ont conclu qu’elle respectait l’écosystème marin, bien au-delà des normes européennes imposées.

Installée dans un site sensible (le golfe du Valinco), elle a été conçue selon des techniques de pointe ; les eaux usées sont notamment traitées par un nouveau système de membrane. Grâce à ce procédé, initialement destiné à l’eau potable, l’eau rejetée en mer permet non seulement la baignade, mais aussi et surtout le respect vigoureux des écosystèmes marins.

La CCSVT a également décidé d’implanter en mer, à proximité immédiate de l’émissaire, des récifs artificiels innovants recréant les conditions d’un habitat naturel, pour accueillir les espèces locales.

Ces récifs sont aujourd’hui colonisés, et la CCSVT a souhaité réaliser une étude sous-marine pour observer ces nouvelles populations, et s’assurer de la qualité environnementale de la zone.

Les plongeurs ont donc exploré le site de rejet et ses environs, et ont constaté l’absence de toute espèce évoluant de préférence dans des eaux souillées (holothuries…). A contrario, ils ont attesté de la présence d’espèces animales et végétales témoignant de la bonne qualité de l’eau.

Ainsi, cette étude, associée aux analyses quotidiennes effectuées sur la station d’épuration, démontre que la mise en place de cette structure s’est faite via une prise en charge absolument totale des impératifs de l’environnement littoral et marin, qui se prolonge même sur une volonté de préserver la richesse de la vie marine, voire même de la favoriser.

Pour illustrer ce propos, il faut souligner que les analyses effectuées sur les eaux rejetées indiquent que non seulement elles sont deux fois plus pures que ce que les normes européennes imposent, mais elles sont également plus claires que les eaux de nombreuses stations de pompage d’eau potable.